Nuits Atypiques

Créés en 1992, les Nuits Atypiques ont pour projet de valoriser les singularités artistiques et la diversité culturelle et linguistique en faisant découvrir des « musiques du monde », modernes ou traditionnelles, rurales ou urbaines, acoustiques ou électriques, vocales ou instrumentales, profanes ou rituelles, d’ici ou d’ailleurs. Au travers de ces musiques et de leurs esthétiques multiples, l’enjeu est la découverte de l’altérité, la sensibilisation aux différences, le rejet du racisme et de l’intolérance, la prise de conscience citoyenne.

daquí, le label des Nuits Atypiques

En prolongement du festival, les Nuits Atypiques ont donné naissance en 1998 à un label discographique. Distribué en France et dans le monde par harmonia mundi, daquí (d’ici en occitan) s’inscrit dans la continuité du travail de découverte artistique engagé par les Nuits Atypiques depuis 1992. Exemplaire d’un enracinement en région, daquí est une alternative à la domination de l’industrie discographique, favorisant ainsi les identités singulières et la diversité culturelle.

Les débats

Conscientes que la musique a toujours été au cœur de la société, les Nuits Atypiques ont entrepris d’interroger le monde et son devenir, en organisant des débats sur de nombreux sujets de société (la dette du tiers-monde, l’agriculture paysanne, les droits de l’homme, les différences culturelles, la marchandisation du monde, le commerce équitable, la mondialisation financière, etc.)

La production de films

Les Nuits Atypiques ont participé à la production de plusieurs films :

Pas assez de volume. Notes sur l’OMC de Vincent Glenn (2003) ;

Adiu Nadau. Noël Bordessoulles, une histoire d’accordéons de Patrick Lavaud et Joëlle Duparc (25m, 2005) ;

Raymond Lagardère, Gemèir de Gasconha de Patrick Lavaud (42m, 2011).

La photographie

Au-delà des milliers de photographies archivées, témoins et mémoire de la vie et des actions des Nuits Atypiques, l’association a été à l’origine d’un projet original sous la direction de Guy Le Querrec qui a donné naissance en 1998 à une exposition et à un livre qui présentaient des photographies de Guy Le Querrec et du collectif Imagiques.
Un livre, édité pour les 15 ans des Nuits Atypiques, était illustré par de nombreuses photographies de Gérard Blot.

L’enracinement local

Toute l’année, les Nuits Atypiques mènent de nombreuses actions dans la région : concerts, débats, projections de film, interventions en milieu scolaire, expos photos, etc. Les Nuits Atypiques portent une attention particulière à la défense et à la promotion de la langue et de la culture occitanes.